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A-l A-S O U R C E-S A I N T-L I P H A R D - Marie-thérèse   L O U T R E L
30 novembre 2019

Marguerite Loutrel épouse de André Montagnon, leur fils bernard, Jeanne Dutemple-Joly et Marcelle Tschirret-Loutrel

Andremargueritebernardretouche

André Montagnon, Marguerite Loutrel-Montagnon et Bernard en 1942

 

bernardmarcelleyvonneretoucheJeanne Dutemple-Tschirret (1864-1947), Marcelle tschirret-Loutrel (1888-1972), Marguerite Loutrel (1916-2008) Tschirret-Montagnon et Bernard Montagnon-Loutrel (1942-2013)-Quatre générations- juin 1943

 

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Montre de Jeanne tschirret

 

Mon arrière Grand Mère Marcelle tschirret-Loutrel, fille unique chouchoutée, éduquée de façon très bourgeoise à Meung-sur-Loire, bonne interprète de Piano, tennis, croquet, et à Paris fréquentant salons de poésies et salons littéraires. En revenant en France en 1925, Edmond et Marcelle achetaient une Librairie rue de Bourgogne dans le 7e arrondissement de Paris, le quartier des ambassades derrière l'assemblée Nationale, ou ma grand mère Marguerite Vécue, distribuait les journaux avant de partir pour l'école. Marcelle lue tout ce qu'i y avait à lire, intellectuelle érudite et peintre (desormais exposé à Meung), écrit aussi. Enfant sa mère Jeanne Dutemple l'emmenait à l'Opéra de Paris où elle avait une place réservée chaque semaine, assez fine de visage, je la vois bien détailler délicatement avec soin les costumes muni de ses petites jumelles, c'est pourquoi pour elle les plaines canadiennes rimaient avec enfer, elle n'avait pas le logiciel pour s'adapter à une vie si radicalement différente de son éducation originale, et cette expérience durcie son caractère, elle eut la nausée de toute cette vie, donc se consacrer aux choses de l'esprit était sa revanche personnelle, son choix enfin, plus personne à s'occuper. Elle choisie cet sorte d'isolement pour retrouver ses rêves de jeune fille, et peut-être se poser des questions de ce qu'est une vie dans un modèle Catholique. Ses idées bien à droite, ne correspondent plus à sa vie de nomade qu'elle s'est choisit, enfin libre, c'est pas un argument de gauche enfin ? D'ailleurs le parallèle avec François Mitterrand est étonnant même sorte parcours, de la Bourgeoisie, l'aventure à Vichy puis enfin une forme de vie libertaire, bien qu'elle fut très croyante. Edmond et Marcelle se séparèrent et vécurent chacun de leur coté, l'une à Paris l'autre à Romorantin.

Elle sera  la secrétaire particulière de Henry de Montherlant (écrivain), tapera ses manuscrits sur sa Remington Portative. Le contact s'est établie tout simplement parce que Montherlant venait dans leur librairie puisqu'il habitait en face dans la rue de Bourgogne. Elle laissera ses enfants un peu seuls, la débrouille pour eux, le sirop de la rue pour jean-Marie. L'épopée Canadienne fut trop difficile pour elle, la pauvreté à Chicago Innaceptable, elle n'était jamais descendue aussi bas, trop d'enfants, un mari qui manquait selon elle de force, cette sorte de vie l'étouffait. C'est pourquoi elle changea de vie, Balayant son passé (le peut-on ?) pour se rattacher à ses anciennes amours, l'écriture. Elle deviendra Astrologue publique, loue une chambre de bonne rue Miromesnil, c'est là où elle réalise sa première peinture en 1951, se domicilie seule rue de Penthièvre dans le 8e à Paris, ne se consacrant qu'au domaine de l'esprit, elle rentra au Ministère sous le régime de Pétain dit de Vichy, où elle résida dans la ville d'eaux durant toute la guerre en tant que Secrétaire. J'ai eu le temps de voir les cartes postales (véridique) avant qu'elles ne soient jetés et les tampons de Vichy, où elle s'ennuyait quand même. Elle a réalisé de nombreuses traductions de l'américain, -livre de neurologie, saint-joseph et notre vie quotidienne, La vie vaut d'être vécue, Sheen, Fulton John (1895-1979), Library of Congress.Copyright Office - 1954, Le premier amour du monde, The Christ, Marelibri, Pschychatrie et Catholicisme, Notre vie a un sens, il faut le choisir...

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 Au prix de 300fr

Remington-POrtative

 

 

 

 

 

Elle travailla sur une machine Semblable la Remington Portative.

Edmond loutrel son mari avait été chez les pères de Sion à Issy-les-Moulineaux avant de rencontrer Marcelle, il vivait avec sa famille (yvonne, Florentine) Rue du Bac à Paris 7e. Après le retour du Canada en 1925 il devint relieur pour la Librairie. Ils firent faillite, ensuite, les enfants seront rappatriés à Meung-sur-Loire grace à Louis DUTEMPLE qui n'avait pas d'enfants et sa femme, et les autres familles amis qui les accueillirent, la famille de Lili et didite Boucher et les Malherbe, qui avaient une maison près du "Bout du monde' à Meung-sur-loire et devant le mail. Ils jouaient au Tennis, passaient par l'ancienne passerelle, sur l'ancien pont détruit, le Pont Original de Pierres détruit durant la guerre 39-45, pour aller jusqu'à Clery avec des victuailles, une tribu d'enfants heureux avec des gâteaux dans les poches pour la route aller et retour à Pieds, Eglise de Clery où ils avaient le catéchisme, et Beaugency à Vélos. Les balades duraient plus que l'horaire prévu mais les familles avaient confiance, et laissaient s'exprimer leur jeunesse.

 

 

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Un site spécialisé sur Henry de Montherlant, Marcelle Loutrel-Tschirret et les astres, par Pierre Duroisin, ARTICLE DU 14 MAI 2020.

http://www.montherlant.be/article-148-duroisin.html

 

 

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Avant de partir pour le Canada, ils ont une adresse Avenue Daumesnil Paris 12e, au retour rue de Bourgogne Paris 7e, Rue Mirosmesnil, puis 128 rue Blomet paris 15e ou Jeanne Tschirret habite aussi, Marcelle habitera rue de Penthièvre et rue de la Boétie Paris 8e et finira ses jours près de l'hippodrome d'Auteuil Paris 16e.

Marguerite et Marie-Thérèse rentraient chez lez soeurs, une prison pour Marguerite qui dépérissait au bout de deux années, elle ne mangeait plus, perdait le gôut de la vie, il fallait lever les yeux aux ciels, elle n'était pas faite pour cela,  un nouveau départ pour Marie-Thé qui surmonta avec force une grande maladie et s'en sortie, une épreuve pour une jeune fille de Dix-huit ans si sensible, mais d'une force intérieure gigantesque.

Les deux soeurs  changèrent de voie, l'une faite pour participer à la vie sociale conventionnelle , Pathès plus intérieure se consacra à la spiritualité chrétienne et particulièrement à aider les autres au nom de son dieu.

 

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Aquarelle de Meung-sur-Loire le mail et le bout du monde, par Louis ou Jeanne Dutemple en 1917

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Rue de Meung-sur-Loire Poterne des bouchers, par Louis ou Jeanne Dutemple, Août 1918

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Marguerite  Loutrel-Montagnon-Tschirret et  bernard montagnon-Loutrel à la naissance en 1942

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Louis Loutrel première épouse Andrée Mennequin leur fils Christian et Bernard Loutrel-Montagnon

 

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Christian et sa mère Andrée Mennequin-Loutrel ep de Louis Loutrel vers 1944

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Christian et son père Louis Loutrel

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Bernard-Henri Loutrel-Montagnon fils de Marguerite Loutrel et André Montagnon (1942-2013), enfant scolarisé au pensionnat de garçons Lakanal dès l'age de 11 ans sur concours, reçu dans les premiers à l'Académie de Versailles, jusqu'au Baccalauréat en 1960, Parc de Sceaux (Versailles), élève vif-brillant et joyeux, en toutes matières, même au football, dans un pensionnat d'Excellence Nationale. Il y avait dans ce lycée des enfants au nom de rues de Paris, vieille aristocratie, ou nouvelle Bourgeoisie, homme de gouvernements déchus de quelques anciennes colonies, ou de familles royales. tous étaient plus ou moins divorcés ou de parents trop occupés par leur fonction sociale. Marguerite qui était divorcée, travaillait de son premier travail démarrait un autre de vendeuse itinérante, pour donner un maximum de chances à Bernard, pas toujours lucide sur l'effort qu'elle dû produire en tant que femme seule, assez critiquée dans un univers sociologique des années cinquantes, et puis issue d'une famille catholique traditionnelle il fallait assûmer cet affront du divorce la tête haute. Ma grand mère, qui avait obtenu le Brevet d'Etude (Fin de 3eme, pas courant pour une femme de l'époque, on pouvait enseigner avec) était courageuse, toujours au top au niveau des dernières innovations technologiques, dynamique et positive, curieuse de tout, entreprenante, autodidacte et ayant reçu les clés des éléments d'une bonne éducation bourgeoise, aujourd'hui elle serait probablement à travailler sur le Web 3.0. Après avoir longtemps travaillé chez Révillon, lorsque j'étais jeune dans les années 70, elle avait créée une entreprise de Parfumerie et Salon esthétique, Rue Fallempin dans le 15e avec ma mère Danielle Montagnon-Dubois-G'stell, Esthéticienne. Si ses idées étaient pour nous un peu trop classique, elle avait vécu tellement d'histoires qu'on écoutait avec joie ses anecdotes canadiennes et familiales. La réunion de Marguerite, Marie-Thérèse et Jean était un délice, qu'il aurait fallu enregistrer sur audio, tant de différences par leur parcours personnels, mais liés par une histoire commune très forte.

Rappelons que Maggy parti avec son mari en Ethiopie à Djibouti et Addis Abeba et Bernard jeune enfant dans les années 1945-50, son père André était comptable pour la Compagnie des trains. Marguerite eut l'occasion de danser avec le roi d'Ethiopie Hailé Sélassié. Mais la chaleur de four ( 50 C°) eut raison de leur retour pour sauver Bernard d'une mort possible, atteint de la maladie locale grave (mouches), il dut être envoyé sur les plateaux d'Addis Abeba dans une famille autochtone parce qu'il y faisait frais. Une fois ils furent attaqués dans le train par des sortes de Massaïs guerriers avec armes, flèches et dépouillés les passagers, de ce souvenir Bernard en aura des cauchemars toute sa vie ainsi que de sa solitude à ne parler avec personne, puisque Marguerite travaillait aussi, il était donc gardé toute la journée par des domestiques, son seul compagnon un cheval au nom de Bernard, discours en miroir avec lui-même.

Jean-MariethérèseloutrelBernard-François-Dany-Alice-Jean et Marie Thérèse Loutrel vers 1987, Jean Dédicace "Wallou" qui vient de sortir en Librairie chez Hachette.

famillemontagnon-loutrel 2000-Bernard 1942- Maki- -Dany (danielle) 1943- -Marguerite 1916 (Maggy) -Alice 1967 son fils -Niels 2000- et -françois 1969-. Loiret sébouville (pithiviers) 2000 Quatre Générations

Jean-marie le plus agé de tous, né en 1912, sans langue de bois, faisait un descriptif assez roots de la situation familiale, et me décrivait ses aventures féminines, pour information François...et sa vie haute en couleur pas dutout dans la norme de la famille catholique, Maggy choquée se bouchait les oreilles avec des oh oh oh Jean, rouge, Marie-thé (Pathès) souriait toujours sans jugement laissait chaque personne dans sa vérité, Vrai chrétienne et en avait entendu d'autres, vu qu'elle avait une correspondance avec des prisonniers incarcérés.

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Bernard Montagnon-Loutrel avec son père André Montagnon à Venise vers 1953-1954 : partis à deux à l'arrière en Scooter Vespa pour les grandes vacances d'été, en passant par le col du saint-Gothard, moteurs fumant,les gens s'arrêtait à chaque virage pour faire refroidir les moteurs, campant en chemin à Sion en Suisse, puis les îles Borromées à Verbania en Italie pour arriver sur la place San Marco de Venise. Quelle aventure avec le retour !

Celà donne un parcours de Paris-Lausanne-Sion(Suisse)-Verbania-Venise autour de 1300 km et le retour soit 2600 Km A/R par les nationales à deux en Scooter...

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Ici a Sion en Suisse

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Verbania en Italie

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Place San Marco à Venise, le jeu sur place, le premier arrivé au scooter, en passant par les ruelles et rejoindre l'exterieur de la ville à gagné, se retrouver dans les dédales de Venise, Bernard gagnait toujours le premier.

 

pere de papa à skiretouche

Vers 1930-1935

pere de papa à vélo

André Montagnon (1916-1977) à l'époque époux de marguerite Loutrel et Père de Bernard Loutrel, était sportif, il y a cette photo que Bernard accrochait dans son dortoir (50) où il dormait en tant que pensionnaire au Lycée Lakanal (Sceaux) selon les infos de Phillipe Leclercq (copain de l'époque qui l'appelle nanard), André se tenait assit sur l'extérieur de la rembarde de la tour Eiffel, ou bien l'autre moment sur le bateau qui le menait à Djibouti,  il se baigna dans la mer rouge, car il faisait si chaud, mais tout le monde lui interdisait à cause des grands requins, pourtant il y va quand même (tête de bois) pour faire quelques mouvement de crawl, evidemment les requins n'ont pas tardé, juste a temps de remonter sur le bateau, information de Marguerite Loutrel témoin de la scène. Originaire de Dole dans le Jura, il vient faire des études d'expert comptable à Paris avec ses parents qui viennent avec lui et rentre à la SNCF (prestigieux à l'époque) , très bons en calcul, et adorant la magie (il passa à GERARD MAJAX sur la TV vers 1977-78), après être parti à Djibouti en Ethiopie pour la SNCF, il vivra dans sa maison de Saint-Maur-des Fossés dans le Val de Marne.

 

 

 

 

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Bernard (1942-2013) et Christian (Fils de Andrée Mennequin et Louis Loutrel)  frères d'armes, ici la cachette, se prétant le vélo tour à tour autour du bloc de rue Daguerre à Paris 14e ou habitait Andrée Mennequin sa mère.

 

lakanal 1953-1954-internet

LAKANAL AUSTÈRE MAIS JUSTE i réussite de futurs capitaines d'industries, hommes d'états, écrivains, artistes, chanteurs (julien clerc),dirigeants de l'ombre.

 

lakanal 1956-1957-intenet

bernard enfant avion

Romorantin dans le Loire-et-Cher où Bernard Passait parfois des vacances chez son Grand Père Edmond Loutrel, qui vendit des brosses à la fin de sa vie en circulant, ici vers 1952.

 

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L'équipe de football du collège-Lycée Lakanal

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Dany Montagnon-Dubois-G'stell épouse de Bernard Montagnon fils de André, André Montagnon, Alice Montagnon-Dubois, Saint-Maur-des fossés 1967

Bernard et dany antilles

Bernard Loutrel-Montagnon et son épouse ma mère Danielle (dany) Dubois-G'stell Montagnon, ici en Martinique (antilles françaises) en 1977

 

Canadiens en visiteUne sympathique petite visite de canadiens, famille Girardin venant profiter du soleil tropical et de la chaleur que nous avions toute l'année

sur la coccinelleL'enfance heureuse au soleil Alice et françois Montagnon (Loutrel-Dubois-G'stell). A sa naissance Alice eut la visite de Marcelle Tschirret-Loutrel et Jeanne Tschirret-Dutemple, François de Marcelle Tschirret à la clinique de Maisons-Alfort.

famille derrière le rocher du diamandreduxMartinique (Antilles françaises), Rocher du diamand dans le fond, en septembre-octobre  1976

Bernard, Dany, Alice, françois -Pour mamy (Maggy Marguerite Loutrel), il lui faut une photo tout suite dit Bernard, tout va bien ici...

 

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